Une équipe de France 2 revient sur le test de médicament qui a tourné au drame à Rennes.
Six personnes, dont une en état de mort cérébrale, ont été hospitalisées au CHU de Rennes. Toutes faisaient partie des volontaires à un essai thérapeutique. Dans les locaux du laboratoire Biotrial, l'enquête a commencé. Depuis hier soir, la police perquisitionne et a déjà saisi tous les lots de la molécule incriminée, ainsi que du matériel. Avec eux ce samedi 16 janvier au matin, des enquêteurs de l'agence du médicament, mais aussi des représentants du laboratoire portugais qui fabrique la molécule.
Des risques communiqués
Le directeur de Biotrial joue la transparence, car les interrogations sont nombreuses : "Savoir si le protocole a été respecté en tant que tel, si les procédures applicables et les normes internationales de sécurité ont été respectées", explique François Peaucelle. Les volontaires à ces tests signent un contrat et sont avertis des risques qu'ils encourent. Sur les 90 volontaires de ce test, seuls six ont été hospitalisés, les 84 autres avertis par téléphone ne présenteraient aucun trouble selon le laboratoire.
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