Cet article date de plus de trois ans.

Pas-de-Calais : les bateaux des marais de Saint-Omer limités à 6 km/h

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Pas-de-Calais : les bateaux des marais de Saint-Omer limités à 6 kms/h
Pas-de-Calais : les bateaux des marais de Saint-Omer limités à 6 kms/h Pas-de-Calais : les bateaux des marais de Saint-Omer limités à 6 kms/h (France 3)
Article rédigé par France 3 - France 3 Nord-Pas-de-Calais, M.Rappez, J-M.Barféty, A.Da Fonseca
France Télévisions

Certains habitants proches des marais de Saint-Omer (Pas-de-Calais) aimeraient davantage de quiétude dans leur lieu de vie. Ils ont ainsi demandé la pose de panneaux, pour limiter la vitesse de circulation des bateaux. 

À Serques (Pas-de-Calais), Dimitri Meyfroodt profite à bord de son bateau électrique du calme et de la nature. Il a quitté la Belgique pour s'installer à plein temps dans le marais de Saint-Omer. Un lieu pas si paisible qu'il n'y paraît. Des panneaux viennent en effet d'être posés, pour éviter que certains circulent à trop grande vitesse : pas plus de 6 km/h. "Le but c'est de sensibiliser les gens, pas de punir (…), c'est donner un coup de main à la nature, explique ce dernier. (…) Quand les canards mettent des œufs ou des poules d'eau mettent des nids dans les berges, tout s'effondre quand un bateau passe à toute vitesse", explique Dimitri. 

Des règles pour mieux vivre ensemble 

Même en respectant les limitations de vitesse, les animaux ne semblent apprécier ni le bruit ni les vaguelettes créés par le passage des bateaux. Quand les touristes sont trop nombreux, les riverains aussi déchantent et se plaignent de "vagues qui viennent lessiver les berges", et parfois d'insultes. Les tensions sont fréquentes dans le marais idyllique, le dernier habité et cultivé en France. "Il y a des règles à respecter", prévient ainsi Luc Barbier, responsable de la réserve de biosphère du marais audomarois. Elles concernent notamment les plantes aquatiques ou les chemins des propriétaires privés. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.