Une jeune femme retrouve sa famille d'accueil grâce à un appel lancé sur France 3
Myriam Vignes, placée dans une famille d'accueil lorsqu'elle était enfant, a pu reprendre contact avec elle grâce à l'émission "Pièces à conviction".
Myriam Vignes a retrouvé sa "tata" grâce à son passage dans l'émission "Pièces à conviction". Venue témoigner dans le numéro consacré aux enfants placés, mercredi soir sur France 3, elle avait lancé un appel en fin d'émission. "J'ai été privée de contact avec ma famille d'accueil depuis pas mal d'années, et c'est une femme formidable qui m'a élevée (...) Je sais que c'est la génération France Télé donc je suis persuadée qu'elle ne passera pas à côté de ce reportage. Tata, si tu regardes ce reportage, j'espère que tu vas contacter la chaîne", avait déclaré la jeune femme, la voix pleine d'émotion.
Jeudi 17 janvier, Lyes Louffok, auteur du livre Dans l'enfer des foyers et membre du Conseil national de la protection de l'enfance, a indiqué sur Twitter que le contact avait été renoué entre Myriam et sa famille d'accueil.
Je ne voulais pas attendre avant de vous annoncer l’excellente nouvelle:
— Lyes Louffok (@LyesLouffok) January 17, 2019
La famille de Myriam est rentré en contact avec moi. Nous les avons retrouvés.
Merci du fond du cœur à @PacFTV, @AgenceCAPA et @Francetele. ❤️#EnfantsPlacés https://t.co/WAaQRCMzbB
Lors de l'émission, Myriam a expliqué avoir été placée à partir de ses 11 mois chez "une tata et un tonton" à Champs-sur-Yonne, près d'Auxerre (Yonne). Elle a relaté les années passées dans cette famille d'accueil comme les "meilleures" de sa vie. "Tata me demandait toujours : 'Tu préfères tata ou maman ?'" Je lui répondais : 'tata'. Elle me disait toujours : 'Non non non, il faut préférer maman !' Je ne comprenais pas, moi je préférais profondément ma tata", a-t-elle expliqué.
"Quand il a fallu retrouver ma vraie famille, ça a été l'effondrement, la rupture. J'ai eu une enfance vraiment heureuse dans cette famille et quand on m'a dit qu'il fallait la quitter j'étais contre, ce n'était pas ma décision", a poursuivi Myriam.
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