Santé : l’usage de l’aspirine sous forme préventive est remis en question
Damien Mascret, journaliste et médecin, explique pourquoi l’aspirine est remis en question. Plus spécifiquement, c’est son usage préventif qui est pointé du doigt par les experts.
L'aspirine est remise en question dans certains cas. En effet, elle est souvent prescrite en prévention, or, et c'est la nouveauté, elle est peut-être risquée. "Si on regarde ce qui se passe en France, il y a plus de 4 millions 600 mille personnes qui prennent tous les jours une petite dose d’aspirine en prévention cardiovasculaire, pour éviter notamment un infarctus du myocarde, parce que l’aspirine fluidifie le sang", analyse le médecin et journaliste Damien Mascret.
Des risques plus élevés que les bénéfices
La conclusion des experts, c’est qu’il faut arrêter l’aspirine en prévention primaire et ce pour deux raisons comme l’explique Damien Mascret : "D’abord parce que les dernières études ont certes confirmé que l’aspirine à faible dose en prévention primaire pouvait éviter seulement une partie modeste des accidents cardiovasculaire mais sans réduire pour autant la mortalité. Et surtout parce que, en prévention primaire, les risques sont beaucoup plus élevés que les bénéfices."
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