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Vidéo Interdiction de fumer dans des parcs parisiens : "Ça deviendra difficile de fumer, c'est l'objectif"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Bernard Basset, vice-président de l'ANPAA, Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie, était l'invité de franceinfo vendredi. Il a réagi à l'interdiction de fumer dans une cinquantaine de parcs à Paris. 

"Ça deviendra difficile de fumer, c'est l'objectif, a réagi vendredi 30 mai sur franceinfo le docteur Bernard Basset, vice-président de l'ANPAA, Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie, alors que la mairie de Paris a décidé une interdiction de fumer, punie d'une amende de 38 euros, dans 52 jardins et squares de la ville à partir du week-end prochain. "Ce qu'on vise c'est une génération sans tabac", a-t-il poursuivi. 

"Un obstacle de plus" pour les fumeurs 

"C'est une très bonne mesure parce que ça participe à la dénormalisation du tabac", a précisé le médecin spécialiste. "C'est un obstacle de plus. C'est aussi une bonne mesure parce qu'elle fait appel au civisme, ce n'est pas très bien de polluer les rues ou les parcs où les enfants jouent. Et puis c'est une mesure pour l'environnement, un mégot de tabac prend 25 ans pour se dégrader", a-t-il rappelé.

Avec cette mesure, Bernard Basset attend de vrais résultats à terme. Selon lui, le tabagisme passif "est moindre en plein air que dans une pièce fermée mais il y a quand même du tabagisme passif", extérieur. "Si on fume à côté d'enfants la fumée se diffuse un peu quand même", précise-t-il. 

Je crois que l'image du tabac et de la cigarette étant tellement mauvaise, ces restrictions sont finalement acceptées.

Bernard Basset

à franceinfo

Le médecin ne s'inquiète pas d'une polémique ou d'un rejet de la mesure. "On ne jette pas l'opprobre sur ceux qui fument, qui ont besoin de notre aide. Mais on jette l'opprobre sur le produit, la cigarette, qui est extrêmement dangereuse et qui a des conséquences sanitaires effroyables", a conclu Bernard Basset.

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