Christophe Castaner généralise l'éthylotest antidémarrage comme alternative à la suspension du permis
Ce système, qui empêche le véhicule de rouler, a pour le moment été testé dans sept départements français.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a décidé de généraliser à tout le territoire français l'éthylotest antidémarrage (EAD) comme possible alternative à la suspension du permis de conduire, dans un communiqué publié mardi 12 mars et que franceinfo s'est procuré. Cet éthylotest empêche le véhicule de rouler lorsque le taux d'alcool du conducteur est positif. Il a déjà été testé dans sept départements : la Drôme, le Finistère, le Loiret, la Réunion, la Manche, la Vendée et le Nord.
Qui est concerné ?
Cet éthylotest anti-démarrage judiciaire concernera les conducteurs non récidivistes, arrêtés avec un taux d'alcoolémie compris entre 0,8 et 1,8 grammes d'alcool par litre de sang. L'alternative sera proposée par les forces de l'ordre et, si le conducteur accepte, un arrêté préfectoral lui sera ensuite transmis par courrier, a détaillé un porte-parole de la Sécurité routière joint par franceinfo.
Quels risques judiciaires ?
Le contrevenant devra tout de même comparaître devant le tribunal correctionnel. Le juge pourra décider de prolonger la durée de l'éthylotest anti-démarrage installé sur le véhicule : entre six mois et cinq ans selon les cas. Le tribunal pourra aussi moduler l'amende, 4 500 euros maximum, car l'installation du dispositif sera à la charge du conducteur.
L'objectif, selon le gouvernement, est de responsabiliser les conducteurs et de leur permettre de conserver leur activité professionnelle tout en garantissant la sécurité des autres usagers de la route.
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