Éthylotest antidémarrage : efficace ou pas ?
En 2017, les délits en lien avec l’alcoolémie ont reculé de 6,7%. Pour continuer d’aller dans ce sens, un dispositif sera généralisé partout en France à compter du 1er janvier 2019. Les automobilistes trop alcoolisés pourront choisir d’installer un boîtier antidémarrage sur leur véhicule.
En cas de contrôle positif à l’alcool, c’est le retrait de permis immédiat. Désormais en Vendée, la justice peut proposer aux automobilistes l’installation d’un éthylotest antidémarrage. Ils pourront ainsi reprendre le volant pendant la durée de la suspension. Une bonne idée pour certains. "On peut être contrôlé par hasard mais ça n’empêche pas les gens de boire. Mais là, si la voiture ne démarre pas, il n’y a pas de problème. Les gens vont rester chez eux. Je trouve que c’est une bonne formule", confie un automobiliste.
400 euros de frais d’installation
Il y a quelques années, ce conducteur a perdu son permis pendant cinq mois. Mais pour lui, le coût de l’installation de l’éthylotest à la charge de l’automobiliste est un frein à cette alternative. "Payer 400 euros en plus alors qu’on n’a déjà pas trop de sous et compte-tenu du prix de l’essence, autant ne pas rouler pendant cinq mois", explique-t-il. Le principe est simple : un boîtier est installé dans la voiture. Il est relié à un éthylotest. Pour démarrer le véhicule, il faut d’abord souffler. Si le conducteur a trop bu, impossible de démarrer le voiture. Objectif, éviter la récidive.
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