Alcoolisme : le Dry January est "très bénéfique pour la poche, pour le corps et pour le cerveau", explique le président de la Fédération française d’addictologie

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Alcoolisme : le Dry January est "très bénéfique pour la poche, pour le corps et pour le cerveau", explique le président de la Fédération française d’addictologie
Alcoolisme : le Dry January est "très bénéfique pour la poche, pour le corps et pour le cerveau", explique le président de la Fédération française d’addictologie Alcoolisme : le Dry January est "très bénéfique pour la poche, pour le corps et pour le cerveau", explique le président de la Fédération française d’addictologie (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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À l'approche du Dry January, ou mois de janvier sans alcool, Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital Paul-Brousse et président de la Fédération française d’addictologie, est l'invité du 12/13 info, jeudi 14 décembre.

53 addictologues appellent le gouvernement à mener une politique de prévention sur les risques liés à l’alcool et invitent les Français à participer au Dry January, un mois de janvier sans alcool. Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) et président de la Fédération française d’addictologie, en fait partie. Invité du 12/13 info, jeudi 14 décembre, il explique que cette pause d’alcool pendant un mois est "très bénéfique pour la poche, pour le corps et pour le cerveau", mais aussi "pour la société". Mais surtout, elle permet de casser "le cycle régulier de la consommation quasi-automatique de l’alcool", explique Amine Benyamina.

42 000 morts tous les ans

Les addictologues ont profité du Dry January pour demander au ministère de la Santé de s’associer à l’événement en proposant une vraie campagne de prévention. "L’idée c’est d’introduire une notion importante, donner l’information et laisser la liberté du choix", déclare Amine Benyamina, après avoir rappelé que la consommation d’alcool en France est normalisée, bien qu’elle fasse 42 000 morts tous les ans.

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