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Pilules : une soixantaine de nouvelles plaintes

Une soixantaine de nouvelles plaintes de victimes de pilules sont déposées mardi au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris, selon deux avocats. Elles concernent à la fois les pilules de 3e et 4e génération mais aussi Diane 35 récemment retirée de la vente. Une enquête préliminaire a été ouverte après la première plainte déposée par Marion Larat en décembre dernier.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Ils affirment avoir recueilli plus de 650 témoignages de femmes victimes de pilules. Les avocats Jean-Christophe Coubris et Philippe Courtois ont annoncé le dépôt mardi d'une soixantaine de nouvelles plaintes.

Toutes ces femmes auraient été victimes de faits indésirables graves après avoir pris une pilule de 3e ou 4e génération, déremboursées à partir d'avril : AVC, embolie pulmonaire, trombose veineuse ou phlébite. Mais certaines plaintes concernent aussi le traitement anti-acnéique Diane 35, retiré de la vente à la fin du mois de janvier.

"*Nous souhaitons, par cette démarche obtenir une réaction de l'agence du médicament et du gouvernement, de sorte à ce que, comme pour Diane 35, la commercialisation des pilules 3e et 4e génération soit suspendue * ", ont indiqué les deux avocats.

Une enquête préliminaire a été ouverte après la première plainte déposée par Marion Larat en décembre 2012. Cette jeune femme a porté plainte contre le laboratoire Bayer et le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), considérant que l'AVC qui l'a laissé à 65% handicapée, était dû à la prise de sa pilule.

 

 

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