Cet article date de plus de dix ans.

Chikungunya : un nouveau vaccin prometteur testé sur l’homme

Mis au point par des chercheurs américains, un vaccin à pseudo-particules virales (VLP) contre le chikungunya a été testé pour la première fois sur l’homme, a indiqué la revue médicale britannique The Lancet. D'autres vaccins sont à l'étude, comme celui de l’Institut Pasteur développé l'an dernier, mais, pour le moment, il n'existe aucun traitement homologué.
Article rédigé par Justine Cohendet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Prévention contre la Dengue et le Chikungunya sur l'Ile Maurice, en 2010. © MAXPPP)

Un vaccin prometteur pourrait permettre d’assurer une protection à long terme contre le virus du chikungunya. Testé sur 25 volontaires sains, le vaccin à pseudo-particules virales (VLP), conçu par des chercheurs américains, a passé avec succès l’essai clinique de phase 1 destiné à tester son innocuité.

 

Publiés, vendredi, dans la revue médicale britannique The Lancet, les résultats de ce premier essai clinique indiquent que le vaccin a bien été toléré par les volontaires qui ont dans la plupart des cas développé une réponse immunitaire dès la première injection. Le vaccin serait également efficace sur le long terme.

 

"Onze mois après la vaccination les niveaux d'anticorps étaient comparables à ceux observés chez des personnes ayant récupéré après une infection par le chikungunya, ce qui semble indiquer que le vaccin VLP pourrait assurer une protection à long terme contre le virus ", a précisé le Dr Julie Ledgerwood du National Institute of Health américain.

L'Institut Pasteur développe également un vaccin

Le virus du chikungunya est d’abord apparu en Afrique et en Asie, il a depuis le milieu des années 2000 atteint le Sud de l’Europe et menace les Etats-Unis. Véhiculé par des moustiques, il provoque d’importantes fièvres et des douleurs articulaires.

 

Pour le moment, il n’existe aucun traitement efficace pour lutter contre cette maladie. Mais d’autres vaccins sont actuellement à l’étude. C’est le cas notamment de l’Institut Pasteur qui a passé, l’an dernier, le test d’innocuité de son vaccin contre le chikungunya. Celui-ci a été développé en utilisant le vaccin de la rougeole comme support et pourrait également permettre d'assurer une protection à long terme. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.