Cancer du sein : vers la fin de la chimio ?
Grâce à une évaluation des risques de rechute par des analyses sur des cellules cancéreuses, on pourrait diminuer de 25% les traitements par chimiothérapie.
Liliane Ferreboeuf a été opérée d'un cancer du sein il y a cinq ans. Après cette très lourde opération, contre toute attente, elle a été exemptée de chimiothérapie.
Elle a eu la chance d'être enrôlée dans une expérience consistant à analyser ses cellules cancéreuses pour calculer le risque de rechute. L'analyse se fait sur 70 cellules, qui dévoilent un risque faible, intermédiaire ou fort. Dans le cas de Liliane : pas besoin de chimio, et la rémission est au rendez-vous.
Principe de précaution allégé
"Le traitement par précaution n'est plus la règle absolue", se réjouit-on à l'institut Pasteur à Paris. Or, un traitement sans chimio est moins "traumatisant", moins "effroyable" pour les patientes, qui ne s'en portent que mieux.
Les tests coûtent 3 000 euros et ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. Est-ce pour bientôt ? Quoi qu'il en soit, grâce aux analyses cellulaires, on estime que l'on pourrait diminuer de 25% la chimiothérapie pour soigner avec succès le cancer du sein.
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