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Cancer du sein : quels sont les facteurs de risque ?

Une étude de la Haute autorité de santé, relayée par "Le Figaro", confirme que l'âge et les antécédents familiaux sont particulièrement à surveiller.

Article rédigé par franceinfo
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Une mammographie réalisée dans un centre médical, à Paris, le 27 janvier 2011. (B. BOISSONNET / BSIP / AFP)

Comment savoir si on est particulièrement exposée au risque de développer un cancer du sein ? Pour tenter d'apporter une réponse à cette question, la Haute autorité de santé (HAS) a listé les éléments qui doivent être surveillés en dehors du dépistage systématique organisé à partir de l'âge de 50 ans. Le Figaro publie cette étude, qui sera présentée officiellement lundi 19 mai.

"Au final, sur 69 facteurs de risque [retrouvés dans la littérature scientifique], nous en avons retenu sept qui méritent un dépistage spécifique", précise au Figaro le professeur Jean-Luc Harousseau. Des études sur le risque de cancer du sein sont régulièrement publiées. Par exemple, le 12 mai, des scientifiques américains ont identifié 17 substances chimiques à éviter de toute urgence pour réduire les risques de cancer du sein. Et ils ont formulé sept recommandations.

L'âge à surveiller, pas la consommation de café

Premier facteur de risque : l'âge. "La plupart des cancers sont en effet diagnostiqués après la ménopause et les trois quarts d'entre eux après 50 ans", indique Le Figaro. Les antécédents familiaux ou médicaux nécessitent également une prise en charge spécifique. "Il ne s'agit pas pour autant d'inquiéter toutes les femmes (...) qui ont une mère ou une grand-mère qui a eu un cancer du sein", nuance le quotidien.

Le Figaro précise que le risque personnel du cancer du sein dépend surtout de "l'arbre généalogique et de l'âge de la femme". "Les autres facteurs de risque retenus sont des proliférations anormales de cellules du sein, mais ne présentant pas de véritable caractères cancéreux", poursuit le journal.

La HAS éloigne aussi certains facteurs de risque souvent pointés dans certaines études. Par exemple, la consommation de thé, de café ou de pamplemousse, tout comme le port de prothèses en silicone, ne sont pas associés à la survenue du cancer du sein, selon la Haute autorité. Une grossesse tardive ou qui n'a pas été menée à terme, et même la contraception hormonale orale, ne nécessitent pas non plus de dépistage particulier.

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