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Bronchiolite : "Nous aurons la possibilité d’acheter des doses supplémentaires de Beyfortus" si ce traitement "venait à manquer", rassure le ministère de la Santé

Le ministère de la santé assure qu'il pourra acheter de nouvelles doses du traitement préventif contre la bronchiolite, alors qu'elles sont déjà introuvables en pharmacies.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Le ministère de la Santé assure qu'il pourra acheter des doses supplémentaires de Beyfortus. (EMMA BUONCRISTIANI / MAXPPP)

"Nous aurons la possibilité d’acheter des doses supplémentaires de Beyfortus au cours de l’automne et de l’hiver si cet anticorps monoclonal préventif contre le virus de la bronchiolite venait à manquer", assure ce mercredi à franceinfo l'entourage du ministre de la Santé. Un message rassurant alors qu'en ville, les pharmacies n'arrivent pas à répondre à la demande des parents munis d'ordonnance pour du Beyfortus, le traitement contre la bronchiolite pour leur bébé.

Des doses prioritaires pour les nouveaux-nés

Le ministère de la Santé explique avoir rencontré le PDG du laboratoire français Sanofi, l’un des deux laboratoires qui fabrique le Beyfortus (avec AstraZeneca). Une procédure habituelle, notamment quand la France vient à manquer de doses de vaccin contre la grippe. Dans le cas de la bronchiolite, Sanofi pourrait ainsi fournir au cours de l’automne et de l’hiver des doses supplémentaires de Beyfortus qui auraient été commandées par d’autres pays, mais finalement non utilisées.

Le Beyfortus, cet anticorps monoclonal administré aux enfants de moins d’un an pour lutter contre la bronchiolite, est très demandé, à tel point que des pharmaciens ont émis des inquiétudes ces derniers jours. Ils craignent que les 200 000 doses commandées par la France pour cette campagne d’immunisation ne soient pas suffisantes.

>> Le traitement contre la bronchiolite déjà introuvable en pharmacie, moins de deux semaines après sa sortie

La campagne de traitement au Beyfortus a débuté le 15 septembre, et selon la Direction générale de la Santé, le taux d’adhésion des parents à ce traitement préventif gratuit avoisine les 60%. Le gouvernement tablait initialement sur 30%. Il a donc dû hier prioriser les doses pour les nouveaux-nés, en maternité, au détriment de celles destinées en pharmacie aux enfants pesant moins de 5kg.

Pour éviter des stocks dormants, le ministère de la Santé appelle également les pharmaciens à ne pas commander trop de doses à la fois.

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