Assistance médicale à la procréation : 40 ans de progrès techniques
Il y a 40 ans naissait Amandine, le premier bébé-éprouvette. Aujourd'hui, on parle davantage d'assistance médicale à la procréation, tant ces pratiques sont rentrées dans les mœurs. Le médecin et journaliste de France Télévisions Damien Mascret nous explique leur évolution.
Pour Damien Mascret, journaliste et médecin de France Télévisions, il n'est pas étonnant que les naissances médicalement assistées se soient démocratisées car "aujourd'hui, on estime qu'un couple sur dix est infertile". En 2019, par exemple, il y a eu 27 063 enfants nés par assistance médicale à la procréation, sur un total de 753 383 naissances.
Chez les femmes, la fertilité commence à baisser dès 31 ans
La plus ancienne de ces techniques est l'insémination intra-utérine : un chirurgien écossais l'avait faite sur sa femme en 1780. Depuis, les procédés ont évolués, mais aujourd'hui, c'est tout de même 21 % des enfants nés par assistance médicale à la procréation qui naissent par insémination intra-utérine. "À partir de 31 ans, la fertilité commence à baisser chez les femmes, et à partir de 35 ans, une femme sur deux a complètement épuisé son stock d'ovocytes", conclut Damien Mascret.
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