Aux Restos du cœur aussi, le Covid-19 a changé la donne. A partir du vendredi 5 mars et pendant trois jours, l’association fait le plein pour sa campagne nationale. Des collectes ont lieu dans les supermarchés. Avec la crise du Covid-19, le profil des bénéficiaires n’est plus tout à fait le même. Signe que de nouvelles personnes sont tombées dans la précarité. "On a beaucoup de personnes seules, de jeunes", indique Didier Hache, membre des Restos du cœur de Lys-lez-Lannoy (Nord).Forte augmentation du nombre de personnes accueilliesMême constat à Revel, en périphérie de Toulouse (Haute-Garonne). Ici, on réceptionne, on trie, on répartit les denrées et on met l’accent sur les dons non-alimentaires, tout aussi essentiels que la nourriture, comme les produits liés à l’hygiène. En Haute-Garonne, la crise sanitaire a provoqué une augmentation de 15 à 20 % du nombre de personnes accueillies par les Restos du cœur. La campagne d’été s’étale d’avril à octobre.