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Lactalis : pour Christian Jacob, il faut rester "prudent" sur la désignation des coupables

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Lactalis : pour Christian Jacob, il faut rester "prudent" sur la désignation des coupables
Lactalis : pour Christian Jacob, il faut rester "prudent" sur la désignation des coupables Lactalis : pour Christian Jacob, il faut rester "prudent" sur la désignation des coupables (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Huit mois après l'élection d'Emmanuel Macron, la droite, avec sa centaine de députés à l'Assemblée nationale, cherche sa voie. Comment s'opposer à Emmanuel Macron ? Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, est l'invité de Dimanche en politique. 

Emmanuel Besnier sort du silence, et se défend de tout manquement aux normes d'hygiène dans l'affaire Lactalis. Faut-il le croire, après tout ce qu'il s'est passé ? Pour Christian Jacob, "D'abord, c'est normal, et c'est bien qu'il sorte du silence, et qu'il donne son explication. Ce groupe, c'est un leader mondial français, il faut aussi être fier d'avoir des entreprises de cette taille", fait valoir le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale.

"Il y a eu une défaillance. Les salmonelles, c'est toujours très compliqué, dès que vous êtes dans le domaine de l'agroalimentaire, que ce soit la charcuterie, dans les produits laitiers, ou dans tous les secteurs, on peut être concerné. Donc il y a beaucoup de prévention, d'auto-contrôles qui sont réalisés", rappelle l'ancien exploitant agricole.

Le rôle des réseaux de distribution

"Là où il semble qu'il y ait eu défaillance, selon mon niveau d'information, c'est sur nos réseaux de distribution", poursuit-il. "C'est-à-dire qu'à partir du moment où l'alerte a été donnée, où la décision de retrait des produits a été donnée semble-t-il très rapidement - mais encore une fois, je ne prétends pas avoir toutes les informations - on s'étonne que les produits soient encore en vente à l'étalage. Je reste prudent, il y a une enquête judiciaire qui est ouverte, je n'ai pas tous les éléments. (...) C'est trop facile de donner à la vindicte populaire tel ou tel coupable, une enquête a été ouverte, on le fait avec sérieux, avec rigueur."

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