Les "aliments ultratransformés" : des bombes sanitaires ?
"Envoyé spécial" a enquêté sur les aliments industriels qui seraient responsables de maladies chroniques comme l'obésité ou de maladies cardiovasculaires.
Patrick ne se nourrit que de plats cuisinés depuis 20 ans et pèse 103,9 kg. Son médecin lui a diagnostiqué un "foie gras" et à aucun moment, Patrick n'a cru que c'était dû à ce qu'il mangeait. Il a alors tenté une expérience : arrêter net les aliments ultra-transformés. Résultat : en deux mois, il a perdu 13 kilos.
Que sont ces "faux aliments" ? Des produits créés de toute pièce par l'industrie agroalimentaire, céréales du petit-déjeuner, yaourts aux fruits, soupes de légumes, à priori sains et rassurants. En réalité ce sont des aliments recomposés à partir de dizaines d'ingrédients, additifs, mauvais sucres qui perdent au passage une grande partie de leurs qualités nutritionnelles.
Certains de ces ingrédients sont issus de ce que l'on appelle le "cracking", l'un des secrets les mieux gardés de l'industrie. Ce procédé consiste à fractionner des matières premières pour en tirer un maximum d'ingrédients.
Un pois jaune, par exemple, est "cracké" en 3 éléments, protéines, fibres, amidon. Avec de la poudre de protéines de pois, on fabrique des "viandes" qui ressemblent à du poulet mais qui ne contiennent absolument pas de viande de poulet.
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