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Consommation : une épicerie participative se développe en Seine-et-Marne

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Durée de la vidéo : 7 min
À Arbonne-La-Forêt (Seine-et-Marne), les adhérents d’une épicerie participative peuvent venir acheter les produits. Ce sont également eux qui s’occupent de la gestion du commerce.
Consommation : une épicerie participative se développe en Seine-et-Marne À Arbonne-La-Forêt (Seine-et-Marne), les adhérents d’une épicerie participative peuvent venir acheter les produits. Ce sont également eux qui s’occupent de la gestion du commerce. (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - V.Heurtel, G.Messina, A.Pacary, V.Landolfini
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À Arbonne-La-Forêt (Seine-et-Marne), les adhérents d’une épicerie participative peuvent venir acheter les produits. Ce sont également eux qui s’occupent de la gestion du commerce.

Il y a cinq ans, l’ancienne épicerie d’Arbonne-La-Forêt (Seine-et-Marne) a mis la clé sous la porte. C’est donc en s’entraidant que les habitants ont réussi à rouvrir un commerce particulier. Une épicerie participative a fini par voir le jour. Elle est tenue par les adhérents de l’association « Épi de la forêt ». Ce sont eux qui ont rénové une ancienne bibliothèque. Pour intégrer l’association, chaque famille doit dépenser 20 euros par an et s’engage à donner un peu de son temps : environ deux heures par mois. 

Pas d’employés

L’épicerie fonctionne sans employés. Les produits sont vendus à prix coûtant et l’épicerie propose essentiellement des produits locaux. 50 familles ont déjà adhéré, trois mois après l’ouverture de l’épicerie. Mais pour réussir un tel projet, plusieurs facteurs sont à prendre en compte. "D’abord, il faut trouver un local. S’il est gratuit, alors là c’est bingo. Ensuite, il faut surtout une équipe très motivée parce que donner deux heures de son temps par mois, au début c’est sympa et puis très vite, on devient flemmard et puis ça finit par faire pschitt. Il faut aussi être capable de gérer les stocks, de trouver des fournisseurs", précise la journaliste de France Télévisions Valérie Heurtel. Elle rappelle que des réseaux existent pour aider ces bénévoles à tout mettre en place.

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