Consommation : certains labels alimentaires dénoncés par des associations
L'UFC-Que Choisir et deux autres associations affirment que certains labels ne tiennent pas leurs promesses. Le journaliste Thomas Cuny apporte plus de précisions sur cette étude, mardi 28 septembre.
L'UFC-Que Choisir et deux autres associations ont défriché la jungle des labels. Le premier constat est qu'ils seraient trop nombreux. "Label rouge, appellation d'origine protégée, agriculture biologique, parfois même des initiatives privées comme Bleu Blanc Cœur... Ce n'est pas simple de s'y retrouver", indique le journaliste Thomas Cuny, présent sur le plateau du 19/20, mardi 28 septembre. Les associations estiment ainsi que "les consommateurs sont noyés dans les étiquettes".
Des fromages qui ne devraient pas bénéficier d'une AOP
Et celles-ci n'épargnent pas le label AOP (appellation d'origine protégée). "L'UFC-Que Choisir a choisi huit fromages AOP, or, seuls cinq garantissent des conditions de production traditionnelle (...), en revanche, avertissement pour le Saint-Nectaire, le Cantal et le Munster, qui utilisent tous les trois du lait pasteurisé ou thermisés. Ils se rapprochent donc trop d'une production industrielle et ne devraient pas bénéficier de cet AOP, selon l'étude", explique Thomas Cuny. De plus, en ce qui concerne les viandes, les critères du Label rouge sont respectés pour le poulet, le bœuf et le veau, mais ce n'est pas le cas pour le porc, qui n'a pas accès à des espaces extérieurs. C'est donc insuffisant, selon l'étude, pour conserver le label.
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