Salon de l'emploi : la tentation de la Fonction publique

Et en IIe-de-France, comptez 4 trains sur 10 en service.

Dans l'actualité sociale encore, la ruée sur la Fonction publique. En ces temps de crise, la sécurité semble prioritaire. Témoin : le salon de l'emploi public, à Paris, qui connaît une affluence record.

Ils veulent devenir fonctionnaires. Un statut qu'ils décrivent.

C'est le social et la sécurité de l'emploi. Service public et disponibilité pour le citoyen.

La stabilité et la carrière.

Une file d'attente pour décrocher 4 O00 postes dans les mairies, les hôpitaux, les ministères. Baptiste, 25 ans, est étudiant en géographie. Il veut surtout éviter la précarité.

J'ai peur de me retrouver au chômage. La fonction publique permet d'éviter la précarité pour les diplômés.

Yohann, 26 ans, diplômé, a lancé une société de consultant. Mais il trouve le monde des affaires trop instable.

J'arrive pas à me projeter dans l'avenir, à moyen ou long terme. Avoir un poste stable, un CDI, permettrait de voir plus loin.

L'image parfois dégradée des fonctionnaires n'est pas un frein pour Muriel, 38 ans, chômeuse. Ni les salaires gelés depuis 4 ans.

Même en bas de l'échelle, je commencerais au Smic. Dans le privé, ce serait pareil. Et dans la fonction publique, c'est plus facile d'augmenter mon salaire en passant des concours internes que dans le privé.

L'an dernier, le salon a accueilli 18 888 visiteurs.