Salon de l'agriculture : à l'écoute des professionnels

L.Delahousse: Autre titre de la matinée en France avec l'inauguration, ce matin, du Salon de l'agriculture par le président de la République. F.Hollande a ouvert ce 51e Salon dans un climat de crispation du monde agricole. Il y ale mal-être des éleveurs, la guerre des prix, les tensions autour de l'écotaxe. Bref, quelle était l'atmosphère, ce matin.

Tradition respectée. Le président a fait son entrée au Salon à l'heure de la traite des vaches. Début d'un marathon agricole, le sourire aux lèvres.

Vous ne changez pas, toujours le même.

Accueil chaleureux mais aussi espiègle. Certains n'hésitent pas a tester le président sur ses connaissances.

F.Hollande: Belle race. notamment chez les producteurs de lait qui accusent la grande distribution de tirer les prix vers le bas.

Les éleveurs veulent un message clair.

Le rituel est immuable. A chaque stand, un vin de pays à goûter, un fromage à découvrir et peu importe l'heure matinale.

F.Hollande: Qu'est-ce que je n'ai pas goûté? Mon grand-père mangeait de la viande au petit déjeuner.

Face aux bouchers qui ont du mal à recruter, la question de l'emploi et du chômage s'invite.

F.Hollande: Dans le pacte de responsabilité, l'engagement qu'on attend des employeurs est qu'ils prennent des jeunes en alternance ou en apprentissage.

L'équipe présidentielle redoutait des sifflets et un accueil chahuté. Ce matin, il n'en a rien été.

L.Delahousse: Bonjour.

L.Melkonian: Le président Il prend son temps. Tout a été fait afin que sa venue se passe au mieux. Son entourage avait quelques appréhensions. Il craignait des sifflets. Sa cote de popularité est au plus bas. Le service d'ordre a été renforcé. Ils étaient très visibles durant Les bains de foule ont été moins nombreux que les années précédentes. Le président a voulu montrer qu'il était à l'écoute des agriculteurs. Pas de petite blague ni de polémique.