Saint-Béat : un mois après les inondations
Il y a plus d'un mois, Saint-Béat, en Haute-Garonne, était dévasté suite à de terribles inondations. Nous avons voulu savoir comment se passe la saison touristique. Les vacanciers sont moins nombreux, mais certains ont décidé de venir par solidarité.
Autrefois paradis des pêcheurs et amoureux de la nature, Saint-Béat ressemble à un village fantôme. Avec un coeur qui bat, le petit café.
Ça fait mal au coeur quand on voit comment on vivait ici. C'est pas du tout pareil.
C'est la première fois qu'on voit aussi peu de personnes. Tout est libre, tout est disponible, pas besoin de réserver.
1 200 visiteurs l'an passé en juillet, à peine 300 cette année. Certains sont curieux des ravages encore visibles.
C'est assez terrible, ça doit pas être évident de s'en remettre. On vient voir comment les gens vivent des situations aussi dures.
On a vécu une catastrophe mais on est tous prêts à repartir. Pour aller de l'avant, il faut que les activités continuent.
Les deux campings sont fermés, ils doublaient la population du village. Des caravanes ne restent que des épaves.
Y'a pas les touristes qui faisaient travailler le centre.
Vous aviez du monde tout l'été.
C'était plein.
Dans le village voisin, aussi sinistré, le concours de pétanque n'attire que les gens du pays.
Les gens veulent passer des vacances où ils soient bien. Là, ils ont eu peur.
La plupart des activités fonctionnent, comme ce parc d'escalade nettoyé pour accueillir les clients.
Ils ont toujours le sourire, ça nous a pas embêté pour venir.
On ne va pas les laisser tomber, il faut les remettre en valeur.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.