Rythmes scolaires : résistance dans certaines communes, exemple à Savigny-sur-Orge
Retour en France, avec un bras de fer pour cette rentrée scolaire. Ce mercredi est un premier test pour l'application de la semaine de 4 jours et demi. Une quinzaine de communes font de la résistance, parfois active. A Savigny-sur-Orge (Essonne), le maire a cadenassé les portails des 17 écoles élémentaires. Le face-à-face avec les parents d'élèves a parfois été musclé.
Les portes des 17 écoles de Savigny-sur-Orge sont cadenassées. Sur décision de la mairie, aucun enfant de la ville n'a eu classe ce matin.
Il y a des chaînes. Ils n'ouvrent pas.
Je vais lui donner mon gamin à garder.
Le ton monte. Le maire est pris à parti par des parents mécontents.
Les trois heures de cours en moins par semaine, quand seront-elles rattrapées.
Cela fait l'objet de négociations. Nous voulons une école de qualité. Je ne suis pas contre la réforme. Je demande du temps pour l'appliquer.
On a eu deux ans pour se préparer. La majorité des villes mêmes celles avec des petits budgets ont trouvé des solutions.
Les enfants ont bien retenu la leçon.
Je ne suis pas contente. En CE1, on nous avait dit qu'on aurait école le mercredi.
Je voudrais entrer à l'école pour avoir de nouveaux copains.
Pourquoi ça n'a pas ouvert.
Parce que je n'ai pas assez d'animateurs pour t'encadrer correctement.
Le maire a été élu en mars, trop tard pour mettre en place la réforme.
Nous avons eu quelques jours pour préparer un budget. Cette réforme a un coût, difficile à budgéter dans le temps imparti.
Quelques parents soutiennent la décision de la commune.
Il faut en arriver là pour que les gens s'interrogent.
La mairie attend une réponse du ministère de l'Education faute de quoi les écoles seront encore fermées mercredi prochain.
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