Rungis : le travail des inspecteurs des fraudes
Attention à la fraîcheur et à la qualité des produits. Les inspecteurs des fraudes sont sur le pont depuis plusieurs semaines. 13.500 contrôles dernièrement et près de 700 procès-verbaux ou fermetures d'établissement. Producteurs et revendeurs: ils sont dans la ligne de mire.
Parmi les blouses blanches des commerçants de Rungis, un homme n'est ni là pour acheter, ni pour vendre. Eddy Kassa est inspecteur vétérinaire. Son rôle : vérifier que les normes sanitaires sont respectées. Pour seule arme: ses yeux et son thermomètre.
Ça doit être entre 0 et 4 degrés. Je vérifie s'ils respectent ça.
Ici, à peine plus de 2 degrés, rien à redire pour ce lot. Des inspections comme celle-ci, il y en a eu plus de 13.000 depuis novembre. Deux fois plus qu'en temps normal. A l'approche des fêtes les contrôles se sont renforcés.
Sur ce marché parisien, deux inspectrices viennent contrôler ce volailler. Immédiatement, elle repère un problème.
Il faudra mettre "bloc de foie gras". Sur l'étiquette ce n'est pas marqué.
Il faut que ce soit lisable pour le consommateur.
Pour les fraudes les plus graves, un commerçant risque jusqu'à 37.500 euros d'amende et 2 ans de prison.
L'intérêt à la fraude va pour les produits à forte valeur ajoutée.
Le foie gars, c'est ce laboratoire à Montpellier qui le teste. Analyse de la graisse d'abord. Cela peut être le caviar ou le foie gra.
Je racle la graisse. Le maximum c'est 30%. Ce foie gras est conforme.
Puis examen chimique et même microscopique. Il sortira non conforme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.