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Routes de vacances : chemins de traverse avec les "itinéraires bis"

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Article rédigé par franceinfo
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Profiter de la route pour couper à travers champs. Avez-vous déjà pris un "itinéraire bis" ? Eté 1975, sous la chaleur, des bouchons interminables.

J'ai quitté la banlieue ouest vers 6H30, je suis à Fontainebleau à 9H. Deux heures et demi pour 75 km.

L'été suivant, les pouvoirs publics créent Bison Futé pour guider les Français sur des "itinéraires bis". Pour ce premier été, les conseils sont-ils entendus.

Pas assez, ils le sont au cinquième, il faudrait à 50 %! Que la moitié des automobilistes prennent ces voies de délestage au lieu de venir patienter sous le soleil.

Depuis, Bison Futé a fait des progrès et publie une carte précise des autoroutes de France. En rouge, celles majoritairement empruntées par les vacanciers. En jaune, les autoroutes alternatives. Nous avons fait la comparaison. Sur l'A7, entre Lyon et Orange, et l'itinéraire conseillé, entre Clermont-Ferrand et Millau. C'est vrai, l'A75 est plus longue, mais en période d'affluence, vous pourrez mettre jusqu'à 4H sur l'A7 contre 2H sur l'itinéraire bis. Sur la première : 16,50 E de péage, alors que l'autre est gratuite. Enfin, rouler à vitesse irrégulière coûte plus cher en carburant: 39 E sur l'A7 contre 21 E sur l'A75. Hormis les autoroutes, il y a d'autres itinéraires bis, comme la nationale 12. L'unique route de la Bretagne du temps de nos aînés. Pour une halte, certains endroits ont à peine changé. Entre Rennes et Paris, le relais Paris-Bretagne accueille les automobilistes pour qui la route fait partie des vacances.

Pendant des années, on a pris l'autoroute pour arriver rapidement. Maintenant, retraités, on prend notre temps.

Nous voyageons hors des autoroutes pour découvrir le pays. Et on aime beaucoup.

Ils mettront deux heures de plus mais qu'importe, c'est les vacances.

Un secteur du tourisme qui ne connaît pas la crise: celui des croisières. La fréquentation explose.

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