Rome : taxis et VTC, une cohabitation mitigée
Les taxis veulent que le gouvernement limite les immatriculations de VTC. Un tel conflit s'est déroulé en Italie en 2012, mais peu à peu, la concurrence s'est organisée. A Rome, la guerre est terminée. Tous les chauffeurs cohabitent en bonne intelligence. Quelle est la recette qui a fonctionné.
Rome, ce matin, la grève de leurs homologues parisiens les fait beaucoup parler.
Nos collègues parisiens ont raison.
La guerre contre les stations avec chauffeur, les taxis italiens l'ont déjà connue il y a deux ans. Aujourd'hui, la rancoeur contre la concurrence reste tenace.
C'est toujours pareil, ils nous volent des courses.
Eux prennent 45 euros pour l'aéroport, nous 48. Alors le client comprend vite.
L'ambiance n'est pas a la franche camaraderie mais n'est pas à la guerre non plus car les deux corporations respectent les règles. Les voitures avec chauffeur ne prennent aucun client à la volée dans la rue et le prix des courses est toujours discuté avant le départ.
Voici l'une des 1 000 voitures avec chauffeur de Rome, on la reconnaît a son macaron, NCC. Le service est différent, il y a même des chauffeurs français. Le plus important pour Christophe pour une bonne cohabitation, c'est de jouer le jeu.
Le client doit vous appeler et doit avoir une feuille de service avec le nom et prénom du client.
Aujourd'hui, taxis et voiture avec chauffeur se sont même trouvé un ennemi commun.
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