Cet article date de plus de sept ans.

"Rock’n’roll attitude, même dans les larmes !" : tout le monde a un truc tendre à dire sur la mort de Johnny

La mort de Johnny Hallyday laisse peu de personnes indifférentes. Franceinfo est allé à leur rencontre micro en main.

Article rédigé par Benjamin Illy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Nelly, 66 ans, le 6 décembre devant le Stade de France. Elle s'est fait tatouer une dédicace de Johnny Hallyday. (BENJAMIN ILLY / RADIO FRANCE)

Grands fans ou simples amateurs, les Français se sont réveillés avec la nouvelle de la mort de Johnny Hallyday, mercedi 6 décembre. Dans le métro, dans la rue, au boulot, gamins ou baby-boomers, les anonymes rencontrés par franceinfo se sont montrés touchés par la disparition du chanteur.

Tout le monde a un truc tendre à dire sur la mort de Johnny - le reportage de Benjamin Illy

Dans ce "roadtrip Johnny", franceinfo a rencontré Karim, chauffeur de taxi. "La France a perdu un grand chanteur, tout le monde est abasourdi, qu’il repose en paix, 60 ans de carrière, il va se reposer", affirme-t-il.

Karim, chauffeur de taxi parisien. (BENJAMIN ILLY / FRANCEINFO)

Nelly, habitante de Saint-Denis, est venue en pélerinage devant le Stade de France, les larmes aux yeux. "Ça pique les yeux, c’est pas la pollution atmosphérique, c’est la pollution du cœur", lâche-t-elle en sanglotant. Son ultime hommage ? "Le jour de mon enterrement. J’ai choisi la crémation. Quand je m’en vais, le truc, c’est qu’on mette 'Allumez le feu', et je vous jure que c’est vrai, parole de fan de Johnny", dit-elle. Son message au chanteur : "Je t’aime, je te promets de ne jamais t’oublier", lance-t-elle en pleurant. Puis, elle sèche ses larmes : "Ça va aller... Rock’n’roll attitude, même dans les larmes !", lance-t-elle.

Nelly, fan de Johnny Hallyday, est venue rendre hommage à l'artiste devant le Stade de France. (BENJAMIN ILLY / FRANCEINFO)

A Paris, franceinfo a également poussé la porte d'un disquaire. Tony est un habitué. "Il n’y aura plus jamais quelqu’un comme lui qui aura cette envergure en France en tout cas, musicale et sociologique, estime-t-il. Johnny, c’est un peu comme Elvis. C’est un phénomène social".

Tony, disquaire parisien. (BENJAMIN ILLY / FRANCEINFO)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.