Réseaux régionaux : mode d'emploi
Décrocher un emploi, trouver un logement, accélérer sa carrière, les clubs et les réseaux régionaux servent à tout. Mais quelle est leur véritable influence? Gabrielle veut devenir guitariste. Soutenue par son père, cette jeune Perpignanaise va jouer sur une scène parisienne.
C'est grâce aux cadres catalans de Paris qu'elle va se rendre au théâtre de l'Athénée.
Même quand on est bonne musicienne, les relations sont utiles.
C'est fondamental. Un bon artiste, s'il n'a pas les relations, ce sera difficile.
Trente minutes de concert. Un petit cadeau offert par beau coup de projecteurs. Et un l'association des Catalans. Et un beau coup de projecteur. Mais le soutien peut aller beaucoup plus loin. Car des clubs et des cercles, il y en a partout en France: Lyon, Marseille, et sur la côte atlantique avec le très influent et discret Club des Trente. On retrouve les plus grands patrons bretons comme François Pinault, Vincent Bolloré et Louis Le Duff. Objectif: le développement de la Bretagne. Soutien de jeunes entrepreneurs locaux, Iobbying pour l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les actions sont multiples. La différence entre tous ces réseaux, les règles de fonctionnement.
Ce qui différencie l'association du réseau ou du club, c'est que l'association est soumise a un certain nombre de règles. Le réseau, lui, peut opérer dans la transparence ou l'opacité.
Pas d'opacité du côté des Aveyronnais, plutôt une communauté soudée et solidement implantée. Quand il déjeune à Paris, Jeremy Combettes a l'embarras du choix, mais s'il a choisi ce restaurant, c'est que le serveur est un ami d'enfance, et entre compatriotes, la règle d'or, c'est l'entraide.
Faire travailler un collègue, c'est toujours plus sympa.
Une entraide qui a permis à Samuel Ribero de trouver du travail. Car des premiers porteurs d'eau arrivés il y a 150 ans à aujourd'hui, près de 6.000 hôtels et brasseries sont toujours tenus par des Aveyronnais en Ile-de-France.
Un ami de mon père m'a mis en contact avec un restaurateur originaire de notre village, qui m'a logé et m'a emmené voir un ami qui avait aussi un restaurant. J'ai commencé à travailler comme ça. J'ai changé trois fois de travail depuis 5 ans que je suis à Paris et ça a toujours été dans le réseau des Aveyronnais.
Un emploi et même un toit. Jeremy a déniché lui aussi un très bon plan.
Voici une résidence qui a construite par les Aveyronnais à destination des jeunes Aveyronnais qui montent sur Paris.
90 logements financés par des investisseurs de l'Aveyron et loués 25% en dessous du prix du marché.
Lorsque l'on rentre, on signe une convention d'occupation d'un an renouvelable deux fois. Je paye 581 euros charges comprises.
Les conditions sont claires: avok avoir moins de 28 ans et être membre de l'Association des Aveyronnais. Des Aveyronnais qui ont en projet l'ouverture d'une seconde résidence d'ici la fin de l'année.
L. Delahousse : Et les Bretons étaient partagés hier pour la finale de la Coupe de France. Rennes ou Guimgamp? Eh bien, c'est Guingamp qui a une fois de plus imposé sa loi. On retrouve sur place ce soir Arnaud Ursule.
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