Réprimande physique : l'avis d'une psychologue
Bonsoir Beatrice Coppe-Royer. Vous êtes psychologue clinicienne, spécialiste des questions de l'enfance et de l'adolescence. Avant de parler de ce jugement, une question de fond. Faites-vous une différence entre les fessées ou les gifles systématiques et la fessée occasionnelle ? Faut-il proscrire toute forme de réprimande physique.
Beatrice Copper-Royer : L'autorité n'est pas la violence. Il faut nuancer et contextualiser tuot ça. S'il y a de la violence quotidienne, c'est toxique. Il ne faut pas tomber dans l'excès.
David Pujadas : Est-ce une bonne chose que la justice s'en mêle.
Béatrice Copper-Royer : J'ai peur des dérives. Je reçois des enfants qui sont au milieu de conflits conjuguaux. Les enfants sont souvent encore pris en otage et les enfants trinquent.
David Pujadas : Mais si on enlève cette dimension de séparation, est-ce que vous pensez que c'est une bonne chose que la justice puisse punir.
Béatrice Cooper-Royer : Je ne pense pas. Il faut que la jsutice soit saisie pour les violences sur enfant.
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