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Vous le partagerez aujourd'hui. Matraques et cruauté

La Une du web ce mercredi se partage entre images des manifestations contre la réforme du Code du travail et échos d'une énième polémique politico-sexuelle américaine.

Article rédigé par franceinfo, Thomas Rozec
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un journaliste indépendant a tweeté une vidéo durant la manifestation du 12 septembre montrant son arrestation. (CAPTURE D'ÉCRAN/TWITTER)

Internet aime se faire du mal. C'est ce que l'on peut se dire lorsqu'on jette un oeil rapide aux contenus les plus partagés depuis mardi côté Français. Outre les récentes annonces d'Apple et les exploits du PSG en Ecosse, nos internautes ont en effet assez intensément relayé les images des manifestations contre les ordonnances Macron

Parmi elles, une vidéo en particulier a connu un écho certain. On la doit à l'un des nombreux reporters indépendants qui suivent les cortèges au plus près de l'action, parfois d'un tout petit peu trop près visiblement. La preuve en action, ci-dessous :

Autre coup de matraque à la une, métaphorique celui-là : les déboires du sénateur américain Ted Cruz, candidat malheureux à l'investiture républicaine l'an passé, chantre des valeurs familiales et des valeurs chrétiennes de l'Amérique du temps jadis. Lui qui espérait un éventuel retour sur le devant de la scène, pourquoi pas dans une prochaine course à la Maison blanche, le voilà au cœur d'une histoire douloureusement classique. 

Des internautes ont repéré que son compte Twitter avait "liké" une vidéo classée X, ce qui n'est pas exactement son domaine habituel d'expression. Rapidement, le "like" est supprimé, et la communication de crise classique se met en place, les équipes du sénateur invoquant une erreur d'un de ses collaborateurs.

Tout pourrait rentrer dans l'ordre si internet n'était pas internet. Sauf que le web est taquin, et ne lâche pas facilement sa baballe lorsque l'actualité lui en lance une. Ainsi donc, depuis 48h, se multiplient les blagues, les détournements et autres grands classiques du genre. La palme revenant au compte Twitter ayant posté originellement la vidéo incriminée, qui vend désormais des t-shirts à l'effigie de ce pauvre Ted Cruz, assortis de slogans dont on vous laisse imaginer la teneur. 

C'est cruel, certes, mais c'était tentant. 

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