Tous volontaires au don d'organe
La question sur le don d'organe à une personne d'un autre
groupe sanguin revient souvent. Cette pratique n'est pas possible pour le
moment car elle pose des problèmes de compatibilité que l'on ne peut pas
contourner pour le moment, explique Hervé Bonnavaud, administrateur de France Adot, la fédération des associations pour les dons d'organes et de tissus humains.
Chaque année, il y a 5.000 greffes en France pour 17.000
personnes en attente de greffes. Le besoin de greffes augmente plus vite que le
nombre d'organes disponibles. L'organe le plus demandé et le plus greffé est le
rein.
Les personnes pouvant donner un organe de leur vivant sont
les proches : frère, sœur, parents. Il est également possible de faire un
don entre conjoint, et entre personnes ayant un lieu affectif solide et
durable.
Le don après le décès est anonyme, bénévole et gratuit. "Les
trois piliers que sont le bénévolat, l'anonymat et la gratuité sont très très
importants pour maintenir les critères éthiques définis par la loi ",
explique Hervé Bonnavaud.
Volontaire ou non au don
Il est important d'exprimer sa volonté de don ou non auprès
de ses proches afin qu'ils sachent comment réagir le jour du décès. "Selon
la loi de 76, tout le monde est donneur mais on peut s'opposer au don en se
faisant inscrire sur le registre national du refus. Mais on ne peut pas faire
valoir sa volonté de donner sur un registre équivalent. La carte de donneur n'a
pas de valeur légale, mais c'est un symbole fort et qui a son importance. "
France Adot, la fédération des associations pour les dons d'organes et de tissus humains.
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