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Olivier Coustère : "Les gens qui courent sont des ambassadeurs du don d'organe"

Peut-on pratiquer une activité sportive après une greffe ? Comment soutenir les associations de greffés ? Il est question de la Course du cœur avec Olivier Coustère, son directeur qui explique que "c'est une épreuve magique qui parcourt 750 km, qui traverse 5 régions, 12 départements, plus de 190-200 communes. Elle part de Paris mercredi prochain et elle arrivera aux Arcs, en Savoie".
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

"L'idée de cette course est d'associer à une équipe
de greffés qui courent à des équipes d'entreprises en menant, tout au long de
la préparation de cette course, une sensibilisation au  sein des entreprises. Tout au long du
parcours, il s'agit de sensibiliser les écoles, les instituteurs et de leur
faire des cœurs en papier. Il y a ainsi des rencontres extraordinaires avec des
enfants qui ont fait des cœurs en papier."
Olivier Coustère explique
ces cœurs en papier "pour les envoyer en guise de soutien aux patients
greffés ou en attente de greffe."

L'opération s'appelle "10000 cœurs pour l'hôpital ".
La communication de cette course demandant des finances, les 16 entreprises
associées contribuent ainsi à sa réalisation. Elles inscrivent aussi des
valides à ces courses. Ils peuvent alors témoigner de leurs contacts avec les
greffés. "Il y a des valeurs de solidarité extraordinaires."
Le sport est ainsi important pour reconstruire sa vie avec un nouvel organe. Et
en effet, "lorsque nous avons créé l'association en 1989, l 'association sport
et greffe n'était pas évidente"
rappelle Olivier Coustère.  

L'association Trans-Forme, créée il y a 25 ans, devait
démontrer le contraire. Lui-même a été transplanté trois fois. Quand il a créé
Trans-Forme, il a bénéficié de l'aide de médecins. "On s'est porté avec
tous les greffés à des examens et, en
1992, a été publiée une
étude pour dire que le sport était une thérapie auxiliaire, non optionnelle,
pour les transplantés, au contraire d'être un danger."
Aujourd'hui il
reste des réticences "dues à l'ignorance" . "Le vrai
défi est de faire que dans les associations de transplantés, que les médecins
prescrivent une réadaptation à l'effort."

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