Manger plus sainement avec des chaînes alimentaires adaptées

Nous avons confié nos repas à un système qui produit une nourriture de plus en plus pauvre, de moins en moins variée, à l'origine de carences et maladies que nous combattons à grand renfort d'alicaments, d'anti-inflammatoires et autres produits chimiques. Ce système connaît tant de ratés qu'il semble à bout de souffle.

"Ce livre a démarré quand on m'a demandé d'écrire sur les lasagnes au cheval, mais cela ne m'intéressait pas de parler de ce qui s'était passé. Je préférais comprendre comment des choses pareilles pouvaient avoir lieu, " explique Pierre Weill.

"Il y a un demi-siècle, on a mis en place des chaînes alimentaires pour faire baisser le prix du panier de la ménagère. Ca marche. Aujourd'hui, le budget alimentaire en France c'est 13% du budget des ménages. Le problème c'est que pour y arriver on a mis en place des chaînes de monoculture, une grosse simplification dans les sols. En cherchant à baisser le prix de l'alimentation on a aussi perverti les équilibres tout au long de la chaîne alimentaire. "

Manger plus sain

La situation  n'est pas irréversible, explique Pierre Weill. Si on soigne l'équilibre dans les champs, l'alimentation des animaux, on améliore la santé de l'homme. Un projet porté par l'association Bleu-Blanc-Coeur. 

Bleu-Blanc-Cœur est une démarche de filière qui vise à améliorer la qualité nutritionnelle des produits en introduisant dans la chaîne alimentaire des sources végétale d'Oméga 3 telles que le lin, le lupin, la luzerne, le colza... pour une meilleure nutrition de l'homme.

L'association compte environ 500 produits estampillés du logo comme des viandes (bœuf, porc, agneau, veau), des charcuteries, des produits laitiers, des œufs mais aussi du pain, de la farine au lin, des brioches, etc.

Mangez, on s'occupe du reste , de Pierre Weill, chez Plon.