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Le made in France

Acheter français, produire français, relocaliser les emplois c'est le but du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, véritable chantre du made in France. Un mantra qu'il martèle à chaque sortie jusque dans ses voeux de début d'année. Le patriotisme économique qu'Arnaud Montebourg appelle de ses voeux porte-t-il ses fruits ? Pour en parler Philippe Gueydon directeur de l'entreprise de distribution de jouets King Jouet en Isère et Marc Teyssier d'Orfeuil, directeur de publication du magazine Made In France, trimestriel dont le numéro 4 est en vente actuellement.
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 30 min
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"Le made in France a toujours existé, même s'il s'est invité dans le débat politique récemment ", explique Marc Teyssier d'Orfeuil. "Je suis persuadé qu'il y a une conscience patriotique, volontaire, de la part de nos concitoyens pour acheter près de chez eux. Dans tous les sondages, les gens sont près à acheter plutôt français. Reste après le problème du prix. L'envie du made in France, et d'aider à créer des propres emplois dans son pays c'est la même chose qu'un geste écologique. "

Philippe Gueydon s'interroge pour savoir s'il faut "raisonner sur la made in France ou sur le made in Europe. Je suis sur un secteur d'activité où les deux tiers des fabrications se font en dehors de l'Europe. On voit en effet des consommateurs de plus en plus sensibiliser, mais faut-il pour autant promouvoir ce made in Europe uniquement sur un appel au patriotisme ? Je ne le crois pas. Ce qu'il faut c'est promouvoir la compétitivité des entreprises ."

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