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Transportez-moi du samedi 6 août 2022. Les métiers du ferroviaire

Les vacances riment souvent avec le train, que ce soit pour les départs ou les retours de vacances, mais la reprise ferroviaire plus rapide que prévue provoque des difficultés de recrutement.

Article rédigé par Gérard Feldzer
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le TGV du futur présenté à la presse. (ERIC PIERMONT / AFP)

Plus de 150 000 salariés au sein de la SNCF doivent assurer le départ de 15 000 trains par jour, qui transportent plus d’un milliard de passagers par an. Une centaine de métiers est proposée à tous les niveaux, avec des formations à la clé.

“La SNCF recrute des milliers de collaborateurs dans toutes les professions, à partir du bac et même avant. Conducteurs, contrôleurs, climaticiens, chaudronniers, , maintenance des trains, des voies et des caténaires surveillés par des drônes de surveillance, métiers de l’acceuil et du commercial etc... C’est plus de 4 000 recrutements que nous faisons cette année.” déclare Christophe Fanichet, président de SNCF voyageurs.

Ruptures technologiques : Maglev, Hyperloop, TransPod…


Des trains sans roues, sont suspendus électromagnétiquement comme le Maglev à Shanghaï, le projet Hyperloop ou encore le TransPod. Qui devrait circuler d’ici cinq à six ans.

“Ce sont des véhicules qui font la taille d’un wagon de train ou d’un bus, et qui voyagent dans un tube où on a enlevé la majorité de l’air. Ça permet d’atteindre, en théorie, des vitesses proches de celles du son.” selon Sebastien Gendron le co-fondateur de Transpod.

Des trains dans les airs

Et puisque l’on parle de voler, l’aérotrain, développé par l’ingénieur français Jean Bertin, était sustenté sur un coussin d’air, et propulsé par une hélice. Il avait ainsi atteint la vitesse de 430 km/h,en 1974, 15 ans avant le TGV . Ce projet permet de ne pas couper les territoires, car les trains circulent sur des guides ou des tubes suspendus à des pylônes, laissant ainsi passer la faune et la flore. Similairement au concept Supraways, qui ambitionne de faire circuler des navettes au-dessus des routes et autoroutes urbaines. “L’idée de faire circuler des véhicules autonomes suspendus à des infrastructures de guidage au-dessus des grands axes routiers va permettre aux véhicules autonomes d’éviter toutes les perturbations du sol, et aux gens qui sont en bas d’éviter tout danger.” Claude Escala, fondateur de Supraways.

S’agissant de projets futuristes, les passagers pourraient même faire une correspondance en passant d’un train à l’autre, pendant que ceux-ci rouleraient côte à côte. Un autre projet serait celui d’un train “qui ne s'arrête jamais” car il « largue » une navette installée sur son toit, lors d’un passage en gare. pour en prendre une autre au passage. 


Est encore étudiée la possibilité d’embarquer dans un train, en ville, qui ne serait autre qu’un fuselage d’avion, lequel, après avoir roulé jusqu’à l’aéroport, pourrait s’accrocher sous un avion porteur. Autrement dit, un Paris - New York de centre-ville à centre-ville, sans jamais quitter son siège ! Tous ces projets nécessitent des ingénieurs de haut niveau. De beaux métiers en perspective !

Bonus video : les trains du futur

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