Patrick Poivre d'Arvor : "J'aime la vie par procuration"
Cela va faire cinq ans que Patrick Poivre d'Arvor a quitté
le journal de TF1. Une période qu'il a bien vécu car il a tourné la page
relativement rapidement. "J'ai écrit un livre et à partir de ce moment-là,
je suis passé à autre chose. "
Dans son dernier livre, Seules les traces font rêver , il n'y a pas de confidences privées.
PPDA se raconte mais pas forcément dans les détails. Il explique qu'il a
beaucoup lu, "J'aime la vie par procuration, j'ai commencé en lisant les livres des autres et devenant l'ami des héros de tous ces livres et j'étais bien avec ces gens-là ."
On croise tous les présidents de la Ve République (avec un
portrait aigre-doux de Nicolas Sarkozy), des stars en veux-tu en voilà,
ou encore des figures comme André Malraux qu'il a connu.
Mais PPDA relativise. "Il faut voir d'où je démarre. J'étais
hyper timide, hyper sauvage. Il y avait peu de raisons que j'arrive un jour à
rencontrer tous ces gens. "
Il y a cette confidence sur Jacques Chirac qu'il voit
toujours : "Aujourd'hui, il ne sort plus guère. Il est assez souvent grivois et
il a le tutoiement facile, ce qui m'a un peu décontenancé lors de notre dernier
dîner (...) à Marrakech. "
Le procès
Patrick Poivre d'Arvor a été attaqué par une ex, dont il
avait brossé le portrait (anonyme) dans son roman Fragments d'une femme
perdue . Agathe Borne lui réclamait 150.000 euros de dommages et
intérêts! Elle lui reproche d'avoir publié onze lettres d'amour enflammées
qu'elle lui avait adressée, et qu'il se soit attribué "la paternité
d'écrits qui ne sont pas les siens". Elle a gagné en première
instance. Mais PPDA a fait appel, il ne digère toujours pas le verdict
des juges.
"Ce n'est pas elle, qu'elle le sache, je suis désolé de lui
dire. J'ai reçu d'autres lettres, des discrètes et des élégantes et qui ne vont
pas devant un barreau pour aller se plaindre du fait qu'elles ont été larguées
parce que cela doit rester entre nous. "
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.