Larmes pas à l'œil

 L’autre info est à Londres, ce matin…

J’ai trouvé le cadeau de Noël idéal. Celui qui fait fondre…. En larmes….

Comment ça ?

Le site 7 sur 7 m’a guidé vers Londres ou les jeunes traiteurs Sam Bompas et Harry Parr ont eu une idée assez folle. Ils fabriquent un cocktail à base de larmes…

Pardon ?

Vu les événements tragiques que nous avons vécu, nous avons beaucoup pleuré cette année. Eh bien nous aurions pu utiliser le fruit de nos glandes lacrymales et ne pas pleurer pour rien. Mais il n’est pas trop tard. Le 15 décembre prochain, Bompas et Parr proposent un atelier dans leur bar éphémère qui se trouve à Borough Market. Les participants vont venir pleurer à chaudes larmes… Mais ces larmes vont être récupérées ; elles seront ensuite pasteurisées et versées dans des petites bouteilles de bitter ; ces petites boissons qui donnent de l’amertume. Les cocktails à base de larmes pourront même être personnalisées au goût des participants - ou de ceux à qui ils souhaitent offrir leurs larmes - en y ajoutant des aromates ou des épices. Avouez que ce cadeau de Noël est original. La seule difficulté finalement risque d’être d’aider les personnes présentes à pleurer sur commande. Il paraît que de la musique classique sera diffusée. Je ne vois pas pourquoi ça ferait pleurer, moi c’est plutôt avec Lara Fabian et Mireille Mathieu que ça marche… Des massages seront également dispensés, là non plus je ne vois pas pourquoi ça tirerait des larmes. Il y a même du menthol pour ceux qui auraient les yeux trop secs. En revanche, pas d’oignons à l’horizon, alors que la méthode est classique. Il paraît qu’on peut aussi lire, lentement et à voix haute, le programme du Front national de la première à la dernière page. Ce serait à pleurer… À la sortie, en tous cas, les pleureurs et les pleureuses ressortiront avec deux bouteilles contenant le précieux liquide et trois recettes de cocktail. Tout ça ne coute pas très cher 25 livres (34 euros). C’est complet le 15 décembre mais d’autres sessions devraient être organisées. L’écrivain Jules Renard se demandait " Que deviennent toutes les larmes qu'on ne verse pas ?" Il a désormais un début de réponse…