Cet article date de plus de sept ans.

Question de choix. Donnez vos titres restaurant périmés !

Depuis le 1er février, les titres restaurant 2016 ne sont plus acceptés par les établissements. Mais quelques ONG peuvent encore en faire bon usage. Les titres envoyés avant le 31 mars pourront rendre de grands services.

Article rédigé par franceinfo, Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
L'association Action contre la faim récupère des tickets-resto périmés pour ses projets contre la malnutrition, comme ici à Madagascar. (JURGEN BAETZ / DPA)

Plus de trois millions de Français ont droit aux titres restaurant

Ceux de 2016 ne sont plus valables depuis le 1er février 2017. Mais certaines ONG ont la possibilité de les utiliser encore pendant deux mois, et de les transformer en repas, en accompagnement médical en Afrique et au Moyen orient en ce moment.

Parce que manger, c’est aussi partager, l’association Action contre la faim, repart en campagne cette année, comme tous les ans depuis 2009, avec l’opération "Je Déj', Je Donne". Car il serait bien dommage que les titres restaurant que l’on ne peut plus utiliser soient perdus pour tout le monde.

Opération "Je Déj', Je Donne"

La mécanique est simple, plusieurs ONG se sont entendues avec les trois sociétés qui gèrent ces titres restaurant, pour pouvoir, avant le 31 mars, les transformer en monnaie sonnante et trébuchante.

Au fond des sacs, des poches ou des tiroirs, dorment probablement des milliers de titres qui peuvent encore rendre de grands services. Il suffit de les glisser dans une enveloppe non affranchie à l’adresse d’Action contre la faim.

Deux titres restaurant de 7 euros aident un enfant pendant 4 semaines

En 2015, l’ONG est intervenue dans 47 pays, auprès de 14,9 millions de personnes. Deux titres restaurant de 7 euros par exemple, permettent à un enfant malnutri de bénéficier d’un traitement à base de pâte nutritionnelle pendant quatre semaines.
Les dons de titres restaurant ouvrent même droit à une réduction d’impôts.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.