Le covoiturage pour aller au travail
Il y a encore trop peu de co-voiturage sur les courtes distances. Pourtant, la mobilité locale représente, en volume, 98% de nos déplacements.
Le covoiturage sur les longues distances a connu en quelques années un très fort développement. Le partage permet de réduire le nombre de véhicules sur les routes, et les émissions de gaz à effet de serre.
Le covoiturage sur les courtes distances n’a pas encore rencontré le même succès. Même si une tendance est en train de naitre. C’est ce qu’a constaté l’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie, à l’issue d’une grande enquête qu’elle vient de rendre publique.
Avec une forte implication des régions, des départements, et des entreprises, le covoiturage peut se développer fortement**
Une forte implication, cela veut dire des aires de co-voiturage, des réseaux structurés, des opérations de communication. Mais on peut aller encore plus loin. En Espagne ou aux États Unis, des voies d'autoroutes sont réservées aux voitures qui font le plein de passagers. La France pourrait s'y mettre. Le covoiturage permet de fortes économies d'énergies, mais aussi d'importantes économies financières. D'après les calculs de l'Ademe, sur un trajet domicile- travail de 15kms, ce qui est une moyenne, cela représente environ une économie de plus de 100€ par mois et par personne.
39% des covoitureurs courtes distances sont des cadres
Plusieurs sites sur internet proposent déjà de mettre en relation chauffeurs et passagers. On trouve aussi sur la toile des cartes d’aires de covoiturage. Pour l’Ademe, le co-voiturage constitue, avec les transports en commun et le vélo, un axe d’action très important en faveur des économies d’énergie.
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