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Prenez soin de vous. Se mettre aux mobilités douces

Tous les jours, Edwige Coupez propose des clés et des conseils pour le bien-être au quotidien. Aujourd'hui, diverses formes de déplacement avec en particulier le vélo.

Article rédigé par franceinfo, Edwige Coupez
Radio France
Publié
Temps de lecture : 5 min
Une famille fait du vélo sur les Champs Elysées à Paris, le 16 septembre 2018. (MAXPPP)

Faîtes du vélo ! C'est tendance. Le gouvernement l'a annoncé vendredi 14 septembre : il ambitionne de tripler la part du vélo dans nos déplacements quotidiens d'ici cinq ans. Sachant qu'ils ne sont que de 3% aujourd'hui, il y a de la marge effectivement. Les avantages sont pourtant évidents. Que ce soit en termes de santé, pour lutter contre la sédentarité, ou pour l'environnement. Ce week-end, lors de la quatrième journée sans voiture à Paris, Airparif a enregistré un recul de 28 à 35% du dioxyde d'azote dans l'air.

Pourquoi ne sommes-nous pas plus nombreux à prendre notre vélo ?

La faute principalement aux infrastructures pas suffisamment adaptées. C'est l'avis de Grégory Vermersch. Le responsable en France et en Espagne de Strava. Un réseau social qui permet de partager ses activités sportives avec ses amis. Il y a un million et demi d'utilisateurs en France, 33 millions dans le monde. Ce sont principalement des sportifs et parmi eux nombreux sont ceux qui se rendent à vélo au travail. Leurs déplacements sont donc enregistrés et pour ceux qui donnent leur accord, leurs données sont traitées anonymement et transmises à des collectivités locales. Cela permet d'identifier les réseaux utilisés, les éventuels points de blocage. Et d'améliorer les infrastructures existantes. 130 projets ont ainsi été réalisés, en Australie, en Grande-Bretagne, ou encore aux Etats-Unis, comme à Portland, où un pont a été construit pour permettre aux cyclistes d'éviter une bretelle d'autoroute.

 Qu'en est-il en France ?

À Paris, la fermeture des voies sur berge a favorisé les déplacements à vélo sur les quais. Les responsables de Strava ont constaté une augmentation des flux. Sans pouvoir cependant la quantifier. Mais il reste encore beaucoup à faire, notamment pour favoriser les déplacements de la périphérie vers les grandes villes.

 Quelles solutions proposer ?

Le gouvernement a prévu justement 50 millions par an pour assurer la continuité des pistes cyclables. Et le vélo électrique, plus autonome en énergie, permet ces déplacements plus longs. En ville, la moitié sont de moins de cinq kilomètres. Il y a la multi-modalité également. Là, tout est bon pour laisser la voiture au garage. Sauf à faire du co-voiturage ou de l'autopartage. Et à compléter avec les mobilités douces, sans motorisation. Le vélo. La marche. Mais aussi les trottinettes. On en trouve des électriques maintenant en libre-service dans Paris. Et c’est souvent plus rapide que le métro

Reste enfin à réglementer les trottoirs des villes. Parfois dangereux pour les piétons avec ces nouveaux modes de transports. C'est tout l'objet de la loi LOM, sur les mobilités, qui doit être présentée en octobre et adoptée l'an prochain par le Parlement.

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