Le Qatar, petit émirat mais gros investisseur planétaire
Arrivé
en 1995 à la tête de ce pays pas plus grand que la région Ile-de-France, Ben Khalifa Al-Thani n’a
eu de cesse de l’enrichir. Aujourd’hui ses habitants profitent de cette
opulence et touchent un salaire moyen mensuel de 8 500 euros.** L’école, l’électricité, l’eau sont gratuit. 90% de la population sont
fonctionnaires et augmentés régulièrement ; le
chômage n’existe pas puisque la plupart de la population est employée par l'Etat.
Doha a
triplé en superficie depuis la fin des années 90, la moitié de la population y
vit mais les
ouvriers immigrés sont tenus à l’écart des quartiers résidentiels. Les week-ends, les habitants s'en vont dans le désert, se replonger dans leurs racines de touaregs.
La richesse du pays repose sur le pétrole mais surtout du gaz: rien que l’an dernier, un millier de méthaniers se sont approvisionnés dans le port
de Ras Laffan.
Le Qatar a pris du poids sur la scène internationale, aussi bien dans les négociations avec la Syrie que dans des événements autres: l'émirat va accueillir, cette année, le
sommet sur le climat et en 2022, la
coupe du monde de foot, ce qui va entraîner des travaux gigantesques.
Perrine Mouterde est restée plusieurs jours au Qatar. Dans le magazine "Géo", la reporter décrit un pays en pleine expansion.
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