Cet article date de plus de douze ans.

L'autoroute de la soie

L'autoroute de la soie, un chantier immense qui à terme deviendra l'axe commercial majeur pour les échanges entre la Chine et l'Europe de l'Ouest. Plusieurs tronçons sont déjà construits, certains sortis ex nihilo, en pleine steppe. En 2013, elle devrait être terminée, ouvrant ses quatre voies aux camions de quarante tonnes.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

 

Aujourd'hui, l'essentiel du trafic commercial entre la Chine et l'Europe de l'ouest se fait par bateau: il faut compter entre trente cinq et quarante cinq jours pour rallier Shanghaï à Rotterdam.**** En train, via le Transsibérien, on met quinze jours. En voiture, à terme, le trajet se fera en une dizaine de jours, si tout va bien. La mondialisation et la concurrence internationale exigent des délais de livraison de plus en plus courts,  d'où l'idée de remettre au goût du jour, la  route de la
soie. Cette voie légendaire a existé  jusqu'au quinzième siècle, jusqu’à ce qu’elle disparaisse  au profit de la route maritime. Aujourd'hui, elle renaît,  les richesses pétrolères attirant la convoitise de la Chine comme de l'Europe: l'axe majeur passe par la Géorgie et l'Azerbaïdjan, Bakou se considèrant comme la porte de la route de la soie. Oubliée la période soviétique, la capitale azérie s'est relookée, construisant des tours immenses, hotels de luxe et business center. 

Dans le
magazine « Géo », Pierre Delannoy raconte son voyage réalisé avec le photographe Pascal Maître. 


 

 

 

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