La métamorphoseest en cours depuis que l'étau militaire s'est desserré et " laBirmanie est "redevenue fréquentable, depuis Avril 2012 " écritLoïc Grasset, dans le magazine "Géo".Les premiers signesd'ouverture, c'est d'abord la parole qui se libère, les Birmans n'ont plus peur de parler aux étrangers et même, d'exprimer leurs idées politiques. "La liberté de penser s'exprime dans l'ouverture de galeriesd'art, la censure de la presse a été levée depuis l'été dernier, iln'y aplus de faux moines espions dans les pagodes".Les changements sevoient à l'œil nu dans la rue, les opérations de change se font au grand jour, "avant c'était sous le manteau...le change quitte le marché noir, leKyat s'échange contre des dollars. Autre exemple, le parc automobile se déploie. A Rangoun, la ville principale du pays, le nombre de véhicules atriplé en un an.les exilés aussi reviennenten masse, tout comme les investisseurs étrangers et diplomates.Ce déverrouillage a aussi des conséquences néfastes: l'immobilier flambe, le prix du mètrecarré s'envole.*** Restent les sigmates de soixante ans de dictature: les caisses sont vides et la moitiéde la population vit avec moins d'un dollar par jour. Il existe d'immenses bidonvilles comme Dalat.* La Birmanie est l'un des pays les plus pauvres au monde, alors que le sous-solregorge de richesses naturelles...jusqu'ici elles étaient réservées à une certaine oligarchie.Les élections générale prévues en 2015 pourraient permettre de parachever cette ouverture sur la démocratie, entreprise depuis Avril 2012.