Jean-Marie Périer : les belles rencontres
C'est l'heure
des souvenirs. Cela nous est même
expliqué : " Jean-Marie Périer nous livre ses plus belles
photographies et ses souvenirs sur les artistes de la musique anglo-saxonne ".
Premières
pages : une Amérique tout de suite présente... Septembre 58, Ella Fitzgerald
dans les rues de Cannes avec Eddy Barclay. Dizzy Gillespie qui prend un bain à
Juan les Pins, sans pouvoir se séparer de sa trompette, Count Basie au comptoir
d'un bistrot.
Et puis il
y a le maître. Miles Davis. Jean-Marie Périer nous fait cet aveu... " C'est
le seul artiste qui m'a donné l'espace d'une soirée l'étrange impression d'être
dans la peau d'un fan "...
Après, la
couleur arrive. Quatre garçons dans le vent. Encore bien sages. Nous sommes en
- Trois ans plus tard tout a changé. Les moustaches, les rouflaquettes,
John avec sa veste rayée et déjà ses lunettes cerclées.
A l'opposé
des petits gars de Liverpool, les rebelles de Londres emmenés par Mick Jagger. Le mot est
lâché : " arrogance ".
Jean-Marie Périer les croise dans un petit théâtre, pour un premier
concert.
La
comparaison est évidente : " c'était joyeux avec les Beatles et
sombre avec les Stones ".
Avec eux
nous descendons vers Marseille. Un long voyage bien avant le TGV. " Quand
on s'arrêtait, ils allaient chercher leurs sandwiches au buffet de la gare ".
Nous ne sommes qu'en 1965. Au milieu
de tous ces boys, un visage de femme en particulier se détache, Marianne
Faithfull.
On comprend
volontiers le photographe quand il nous dit qu'elle fait partie de ses plus
beaux souvenirs. La blondeur. Les taches de rousseur. Le charme inouï d'une fille de la campagne
devenue, je cite " princesse de la ville ".
Dans ce
livre édité par Chêne " Jean-Marie Périer, rencontres ", en réalité
tout est légende.
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