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Prêt-à-porter de luxe : on peine à recruter des "petites mains"

Quand on fabrique des robes, pour de grands couturiers ou pour le prêt-à-porter de luxe, il faut des petites mains, qui sont souvent des femmes. Pourtant, aujourd'hui, l'industrie n'arrive pas à recruter suffisamment de ces ouvrières de l'habillement. Ce sera l'une des préoccupations des professionnels réunis aujourd'hui et demain à Paris, pour le salon "Made in France Première vision".
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Des ouvrières travaillant pour la Maison Valentino, à Rome, en 2011 © MaxPPP)

Made in France Première vision est un salon réservé aux pros : des créateurs de mode ou des directeurs de collection, qui viennent y chercher des fabricants pour produire leurs modèles. Car ces fabricants ne sont pas en Asie, en Turquie ou au Maghreb, mais bel et bien... en France. Le secteur de l'habillement et du textile représente 80 000 emplois. Les affaires sont bonnes, les exportations sont en belle progression... mais, problème, on a du mal à recruter dans ces métiers, qui pourtant font rêver beaucoup de jeunes. Un paradoxe, et aussi un beau gâchis, dans une période de fort chômage.

►►► Les explications de Sylvie Chailloux, la présidente de Mode Grand Ouest -une association qui regroupe 105 fabricants de vêtements, situés entre la Normandie et le Pays Basque.

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