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On s'y emploie. L’industrie française se remet à recruter

La semaine de l'industrie débute demain lundi 18 mars dans toute la France. "Les usines sont des lieux d'excellence, souligne Bruno Grandjean, président de l'Alliance industrie du futur. Elles ont besoin de jeunes diplômés".

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Illustration (GETTY IMAGES)

La semaine de l'industrie débute ce lundi 18 mars dans toute la France. en 2018, l'industrie française s'est remise à recruter. Bruno Grandjean, président de l'Alliance industrie du futur, est l'invité de Philippe Duport pour franceinfo. 

franceinfo : C'est quoi cette semaine de l'industrie qui débute demain ? 

Bruno GrandjeanC'est destiné aux jeunes, à leurs parents, aux professeurs, à toute la société, qui manquent de repères concernant l'industrie.

L'industrie française se remet à créer des emplois ?

Il y a une ambiance qu'on n'avait pas connue depuis 20 ans. L'industrie française a détruit des emplois depuis les années 2000, mais en 2018, et ça devrait se confirmer en 2019, on recrée des emplois dans l'industrie. Il y a un début de renouveau.

Quels sont les secteurs qui créent le plus d'emplois ?

L'automobile est en difficulté avec le diesel mais on y crée des emplois, les transports également, l'énergie.

Seulement 30% de femmes dans l'industrie ?

Oui mais il y a un mouvement. Dans les écoles d'ingénieurs, on voit 30% de femmes mais les préjugés sont en train de changer, on a une ministre qui est une femmes, Agnès Pannier-Runacher, on a Christel Heydemann qui dirige Schneider France.

On a des craintes sur l'emploi dans l'industrie automobile, notamment

On est dans une phase de destruction créatrice. Toyota à Valenciennes embauche énormément aujourd'hui. Même le diesel n'est pas complètement mort.

Mais les jeunes ne viennent pas vers vous

On a fait une erreur collective, de penser que l'industrie c'était fini, donc les jeunes se sont détournés, et on mettra quelques années à régler ce problème.

Les jeunes sans qualification peuvent encore se faire embaucher à l'usine ?

C'est l'inverse, on a besoin de jeunes qui réussissent leurs études, les usines sont des lieux d'excellence avec plus d'écrans que de salariés.

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