On s'y emploie. Des entreprises s'allient pour lutter contre les violences faites aux femmes
Sept grandes entreprises viennent de signer une "charte d'engagement contre les violences faites aux femmes".
Les violences domestiques, physiques ou sexuelles, ont aussi un impact sur la vie professionnelle. Sept grandes entreprises françaises ont signé cette semaine une "charte d'engagement contre les violences faites aux femmes" : Kering, Korian, L'Oréal, BNP Paribas, Carrefour, la SNCF et Lagardère.
Vincent Baholet est délégué général de la fondation Face, agir contre l'exclusion à l'origine de cette charte.
La violence domestique, physique ou sexuelle, concerne toutes les femmes, toutes les catégories sociales ?
Vincent Baholet : Une femme sur trois connaît ce type de violence dans sa vie. On a mobilisé un million de salariés, ça veut dire que c'est potentiellement 170.000 personnes qui sont concernées.
Quelles sont les conséquences des violences domestiques sur la vie professionnelle ?
Vincent Baholet : En terme d'engagement, de motivation au travail, c'est très difficile. Comment voulez-vous être centré sur votre travail quand vous avez été battue la nuit ?
Que font concrètement les entreprises engagées dans cette charte ?
Vincent Baholet : Par exemple on permet des aménagements horaires, on met des logements à disposition, on change le téléphone de la salariée, on la déplace d'une agence à une autre pour que l'homme ne la retrouve pas. Très souvent les entreprises ne savent pas quoi faire, on les outille. Or, le seul endroit où on peut détecter les violences, très souvent, c'est l'entreprise. C'est des affiches, des numéros d'urgence, des sensibilisations en disant que ce problème n'est pas tabou.
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