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Des salariés suivis à la trace grâce à des puces RFID

Des salariés suivis à la trace grâce à des puces RFID implantées dans leurs portes-badges. Ca se passe chez Sanofi, à Gentilly, en banlieue parisienne. La direction assure que c'est pour mieux organiser les espaces de réunion. Les syndicats, eux, crient au flicage.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (illustration prétexte © Fotolia)

La mesure passe mal parmi les 3.000 salariés du site Sanofi Val-de-Bièvre, à Gentilly. Comme le révèlait il y a quelques jours le magazine Liaisons Sociales, ils sont désormais dotés d'une puce à radio fréquence qui permet de les géolocaliser en permanence. Et donc de suivre tous leurs mouvements. La direction affirme qu'il ne s'agit que de vérifier que les salles de réunion sont utilisées selon leur capacité, ou de détecter les heures d'affluence dans les espaces de restauration. Ces puces seraient en outre anonymes, pas posées sur les badges personnels, mais sur les porte-badges, interchangeables. Mais pour les syndicats, l'affaire est tout autre. Selon le délégué FO, il est facile de recouper les informations et de savoir qui fait quoi à quel moment.

C'est d'ailleurs suite à un tollé syndical que les puces n'ont pas été placées sur les badges. Les élus rappellent que des caméras placées un peu partout dans l'établissement surveillent déjà les salariés. Le tout dans un contexte lourd, avec un plan social portant sur 615 départ en négociation...

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