Nouveau monde. Que faut-il retenir du CES 2018, le grand rendez-vous high-tech de Las Vegas ?

Téléviseurs, maisons connectées, voitures autonomes… Pas de tendance majeure au CES 2018, pas de rupture technologique, pas de délires futuristes mais une confirmation des tendances du moment.

Téléviseurs : gigantisme et très haute définition

La tendance est toujours au gigantisme côté télé avec des appareils de 75" (192 cm) de diagonale qui devraient faire leur apparition à Noël. Les plus fortunés, à condition d’avoir l’espace ad hoc, pourront même s’offrir un Samsung de 146" (3m70). A défaut, pourquoi pas un écran "souple" qui s’enroule et se déroule pour gagner de l’espace (LG) ? Quant à la qualité d’image, elle s’améliore et la très haute définition 8K pointe le bout de son nez.

Piloter sa maison à la voix

Lumières, caméras, interrupteurs, portiers connectés (Philips, Netatmo, Fibaro, etc.), chauffages communicants (Muller/Netamo, Lancey) et électroménager connecté (LG, Samsung, Haier) arrivent en force dans la maison connectée. Ces équipements pourront se commander à la voix. Bonne nouvelle : les fabricants ont compris qu’il fallait s’ouvrir à tous les systèmes, notamment aux différents assistants vocaux du marché (Alexa, Google, Bixby…). Enfin, on a pu voir à Las Vegas, les prémisses de l’intelligence artificielle dans la maison qui va permettre à votre foyer de comprendre lorsque vous êtes présent ou absent, si vous avez froid ou chaud, etc. (Ween, Viaroom).

Voiture autonome transformée en salon roulant

La voiture du futur sera autonome avec des capteurs de plus en plus discrets (Aptiv, Valeo, Nvidia), intelligente grâce à l’intelligence artificielle (Nvidia, Nissan) et connectée en 5G. Elle sera aussi ultra confortable avec des écrans partout (BWM, Byton). Enfin, on pourra lui parler, comme à la maison, grâce à aux assistants vocaux (Amazon, Google Home, Bixby).

La France ultra-présente

La France était très visible à travers quelques entreprises grandes ou moyennes (Valéo, Faurecia, Engin, Legrand, Netatmo, etc.) et aussi à travers quelques 300 startups de la French Tech. Cependant, pour les années à venir, elle aurait sans doute intérêt à thématiser sa présence par secteurs d’activité plutôt que par régions.