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Nouveau monde. Les assistants vocaux vont-ils changer nos vies ?

Amazon Echo, Google Home ou Siri d’Apple, les assistants vocaux pour la maison débarquent. Parviendront-ils à séduire les utilisateurs ? Quel enjeu économique se cache derrière ?  

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Assistant vocal d'Amazon. (FRANK DUENZL / PICTURE ALLIANCE)

Les assistants vocaux pour la maison arrivent : Amazon Echo, Google Home ou Siri d’Apple. Parviendront-ils à séduire les utilisateurs ? Quel enjeu économique se cache derrière ?  

L'utilité de ces assistants vocaux

Pour pratiquer depuis un certain temps ces joujoux, nous pouvons témoigner que c’est un peu comme un smartphone : tant qu’on n’y a pas goûté, on n’en voit pas forcément l’intérêt mais dès que l’on s’en sert on a du mal à s’en passer.

A quoi ça sert exactement ?

Les applications sont innombrables : faire des recherches sur le Net, trouver des réponses à des questions pratiques (distance du soleil à la lune, restaurant de sushi le plus proche…), écouter de la musique ou la radio et, surtout, piloter toutes sortes d’équipements à la maison comme les lumières, à condition d’avoir des ampoules ou des lampes compatibles. Certains diront qu’il est plus facile d’appuyer sur un interrupteur. Sauf que lorsque l’on est occupé à l’autre bout de la pièce ou en train de faire la cuisine, par exemple, cela se révèle bien pratique.

Contrairement à un smartphone qui est un outil personnel, l’assistant vocal est un outil collectif, qui trouve vite son utilité au sein d’une famille.

Tout reste à venir

On en n’est qu’aux balbutiements. Amazon Alexa compte 15 000 "skills" (applications compatibles) et Google Home environ 400. Les ingénieurs ne cessent d’en développer des nouvelles. Récemment, le responsable d’Amazon Echo, David Limp, expliquait dans une interview à la BBC que le but est carrément de "réinventer l’ordinateur de Star Trek", c'est-à-dire un outil avec lequel on pourra vraiment converser. La limite, actuellement, est dans l’impossibilité de donner une suite d’instruction logiquement reliées entre elles (exemple : "Allume la lumière de la cuisine et aussi celle du salon").

Un enjeu commercial

Derrière les assistants vocaux se cachent ce que certains appellent déjà du "shopping vocal". Avec Amazon Echo, il est possible de commander des produits sur Amazon. Cela peut avoir un sens pour des produits courants que l’on a l’habitude de recommander sans en changer (dentifrice, papier toilette, etc.).

Pour rivaliser avec Amazon, Google a passé cet été un accord avec le géant américain de la distribution Wall Mart afin de proposer également du "shopping vocal". Un service disponible uniquement dans certaines villes américaines pour l’instant.

Pour ceux auxquels cela aurait échappé, rappelons que l’assistant vocal Google Home est disponible en français depuis le mois d’août (150 euros environ) et que les concurrents, Amazon Echo ou encore Apple HomePod, sont en approche.

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